Traduire dans les deux sens מפרסם התגובה: Josée Desbiens
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J'aimerais savoir combien d'entre vous traduisez dans les deux sens, c'est-à-dire de l'anglais vers le français et du français vers l'anglais et ce, de façon professionnelle. Je songe à me trouver un emploi à temps plein et la plupart des employeurs souhaitent des traducteurs qui traduisent dans les deux sens et franchement, je me demande si c'est moi qui suis sous-qualifiée puisque je ne traduis que vers le français. | | | Comme le nom indique... | Feb 16, 2011 |
Je ne traduis qu'en sens unique aussi !
 | | | Uniquement vers le français | Feb 16, 2011 |
Bonjour Josée,
Je ne traduis que vers ma langue maternelle, qui est le français. Tout au long de ma formation en traduction, on nous a appris qu'un traducteur ne devrait traduire que vers sa langue maternelle, et j'avoue que je suis parfois étonnée de voir le nombre de langues vers lesquelles traduisent certains de nos collègues.
À voir votre cv et votre liste de clients, je ne dirais pas du tout que vous êtes sous-qualifiée, bien au contraire! Je crois plutôt ... See more Bonjour Josée,
Je ne traduis que vers ma langue maternelle, qui est le français. Tout au long de ma formation en traduction, on nous a appris qu'un traducteur ne devrait traduire que vers sa langue maternelle, et j'avoue que je suis parfois étonnée de voir le nombre de langues vers lesquelles traduisent certains de nos collègues.
À voir votre cv et votre liste de clients, je ne dirais pas du tout que vous êtes sous-qualifiée, bien au contraire! Je crois plutôt que certains employeurs ne connaissent pas tout à fait le métier de traducteur et s'imaginent souvent qu'une personne bilingue peut occuper un poste de traducteur...
Bonne chance dans vos recherches, je suis certaine que vous arriverez à trouver un employeur qui saura reconnaître vos compétences! ▲ Collapse | | | Merci Caroline! | Feb 16, 2011 |
En effet, à ce que je constate, dans le milieu de la traduction, les gens savent qu'un traducteur ne traduit que vers sa langue maternelle, mais partout ailleurs, ça ne semble pas le cas. Et pourtant, les entreprises semblent pourvoir à ces postes où l'on exige que les textes soient traduits dans les deux sens. ;(((( | |
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Jean-Pierre Artigau (X) קנדה Local time: 09:39 מאנגלית לצרפתית + ...
Je ne traduis que vers le français; on me demande rarement de traduire vers l'anglais (qui n'est pas ma langue maternelle) et généralement je refuse. Cependant je suppose que si j'acceptais un poste de traducteur vers l'anglais, je finirais peut-être par devenir un traducteur potable après quelques mois ou années. C'est sûr que dans mes débuts je préférerais avoir un réviseur pour me signaler mes mauvaises habitudes.
Il est certain qu'il faut une très solide connaissance de la ... See more Je ne traduis que vers le français; on me demande rarement de traduire vers l'anglais (qui n'est pas ma langue maternelle) et généralement je refuse. Cependant je suppose que si j'acceptais un poste de traducteur vers l'anglais, je finirais peut-être par devenir un traducteur potable après quelques mois ou années. C'est sûr que dans mes débuts je préférerais avoir un réviseur pour me signaler mes mauvaises habitudes.
Il est certain qu'il faut une très solide connaissance de la langue d'arrivée, un certain culot et un bon sens de l'observation pour repérer les bonnes tournures, expressions, etc. J'aurais le désavantage de n'avoir pas une connaissance aussi "intuitive" que si c'était ma langue maternelle. Il m'arrive souvent d'entendre des tournures "surprenantes" que je comprends, que je ne trouve dans aucun dictionnaire et que je n'oserais jamais employer moi-même, mais cela concerne surtout la langue parlée, voire familière.
À noter qu'il existe des personnes qui ont pour ainsi dire deux "langues maternelles" dans lesquelles ils ont été immergés simultanément dès leur jeune âge, et peut-être ces gens-là sont-ils relativement surreprésentés parmi les traducteurs.
Par ailleurs il faut savoir reconnaître ses limites, et je n'ai que du respect pour ceux qui se déclarent franchement non qualifiés pour un genre de travail qu'ils n'ont pas appris, au lieu de se placer dans des situations difficiles. Il m'arrive de refuser du travail parce je ne connais rien au domaine du texte à traduire, et il me semble que mes clients ont toujours apprécié cette conscience professionnelle.
[Edited at 2011-02-16 22:57 GMT] ▲ Collapse | | | Annie Estéphan קנדה Local time: 09:39 חבר (2010) מאנגלית לצרפתית + ... Plusieurs langues maternelles ??? | Feb 17, 2011 |
Bonjour,
Il y a même certains de nos collègues qui prétendent posséder 2 langues maternelles, mais il y en a toujours une qui prend le dessus qu'on le veuille ou non. J'ai même vu des cv affichés sur certains profils avec plein de fautes d'orthographes dans la 2e supposée langue maternelle...Bref, moi je crois que si vous traduisez uniquement de l'anglais au français c'est préférable.
Bonne soirée ! | | | Germaine קנדה Local time: 09:39 מאנגלית לצרפתית + ... Une seule exception... | Feb 17, 2011 |
Je ne traduis que vers le français aussi. à cette exception près: le client me demande expressément de traduire vers l'anglais et en plus, "pas trop bien s.t.p." (!!!) parce qu'il se débrouille lui-même difficilement et ne veut surtout pas donner au client l'impression qu'il est bilingue. Cela dit, vous aurez sûrement noté que la plupart des clients qui demandent une traduction vers le français ne manquent pas de questionner votre compétence si vos communications en anglais sont imparf... See more Je ne traduis que vers le français aussi. à cette exception près: le client me demande expressément de traduire vers l'anglais et en plus, "pas trop bien s.t.p." (!!!) parce qu'il se débrouille lui-même difficilement et ne veut surtout pas donner au client l'impression qu'il est bilingue. Cela dit, vous aurez sûrement noté que la plupart des clients qui demandent une traduction vers le français ne manquent pas de questionner votre compétence si vos communications en anglais sont imparfaites... Il en ressort donc une certaine cohérence, au bout du compte! ▲ Collapse | | | Laurent KRAULAND (X) צרפת Local time: 15:39 מצרפתית לגרמנית + ... En entreprise, la question se pose différemment... | Feb 17, 2011 |
et a fortiori dans un pays officiellement bilingue tel le Canada.
J'ai dû moi-même réaliser quelques kilomètres d'erreurs (pour ne pas dire d'horreurs) en traduisant vers l'anglais.
À l'époque :
1) ni le DG ni le DC de la société dans laquelle je travaillais ne maîtrisaient cette langue ;
2) la structure dont nous dépendions était située au Royaume-Uni.
Pour faire simple, et hors les emplois en cabinet de traduction, les patr... See more et a fortiori dans un pays officiellement bilingue tel le Canada.
J'ai dû moi-même réaliser quelques kilomètres d'erreurs (pour ne pas dire d'horreurs) en traduisant vers l'anglais.
À l'époque :
1) ni le DG ni le DC de la société dans laquelle je travaillais ne maîtrisaient cette langue ;
2) la structure dont nous dépendions était située au Royaume-Uni.
Pour faire simple, et hors les emplois en cabinet de traduction, les patrons estiment en général que la compréhension d'une langue autre que la langue maternelle implique nécessairement que l'on sait traduire vers cette langue.
On appelle ça des économies d’échelle. Et c'est malheureusement l'une des raisons qui font que beaucoup de secrétaires et d'office managers - voire de commerciales et commerciaux sédentaires - bilingues ou multilingues s'arrachent les cheveux en « approximant » des traductions... Je parle d'expérience.
[Edited at 2011-02-17 07:55 GMT] ▲ Collapse | |
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avsie (X) Local time: 15:39 מאנגלית לצרפתית + ... "Pour information" surtout | Feb 17, 2011 |
Je traduis à l'occasion vers l'anglais pour mon employeur, mais c'est surtout pour des documents internes, "pour information". Par exemple, un collègue ne comprenant pas le français a reçu une lettre dans cette langue et veut savoir grosso-modo ce qu'elle contient. Mais toute traduction vers l'anglais devant être utilisée de façon officielle (envoyée à un client de la société, publiée, etc.) est faite par un traducteur de langue maternelle anglaise (via un agence de traduction). ... See more Je traduis à l'occasion vers l'anglais pour mon employeur, mais c'est surtout pour des documents internes, "pour information". Par exemple, un collègue ne comprenant pas le français a reçu une lettre dans cette langue et veut savoir grosso-modo ce qu'elle contient. Mais toute traduction vers l'anglais devant être utilisée de façon officielle (envoyée à un client de la société, publiée, etc.) est faite par un traducteur de langue maternelle anglaise (via un agence de traduction).
[Edited at 2011-02-17 07:48 GMT] ▲ Collapse | | | Différences régionales ? | Feb 17, 2011 |
Est-ce qu'il n'y aurait pas des différences selon les provinces, par hasard ? J'ai une amie qui n'a pas eu de difficulté (à ma connaissance) à se faire recruter, et même plutôt pas mal d'offres, en anglais vers français uniquement. Mais elle vit à Toronto.
Ici en Europe, on est souvent plus attractif à l'emploi dans un pays de notre langue source car "plus rare" et parce que l'employeur a besoin d'exporter, donc de traduire beaucoup vers la langue qui lui est étrangère. P... See more Est-ce qu'il n'y aurait pas des différences selon les provinces, par hasard ? J'ai une amie qui n'a pas eu de difficulté (à ma connaissance) à se faire recruter, et même plutôt pas mal d'offres, en anglais vers français uniquement. Mais elle vit à Toronto.
Ici en Europe, on est souvent plus attractif à l'emploi dans un pays de notre langue source car "plus rare" et parce que l'employeur a besoin d'exporter, donc de traduire beaucoup vers la langue qui lui est étrangère. Peut-être est-ce pareil entre les zones francophones et anglophones du Canada ? ▲ Collapse | | | Uniquement vers le français | Feb 17, 2011 |
Sauf pour de très très très rares cas, notamment des "back translations" lorsque ce n'est que l'exactitude de la traduction qui compte. Et quelques fois lorsqu'une agence n'arrivait pas à placer une traduction vers l'anglais et que je le connaissais bien le client (donc son jargon, ses préférences, etc.) à force d'avoir traduit des centaines de textes vers le français... et encore, avec confirmation par écrit que je n'allais pas avoir de retour sur la qualité de la traduction puisque v... See more Sauf pour de très très très rares cas, notamment des "back translations" lorsque ce n'est que l'exactitude de la traduction qui compte. Et quelques fois lorsqu'une agence n'arrivait pas à placer une traduction vers l'anglais et que je le connaissais bien le client (donc son jargon, ses préférences, etc.) à force d'avoir traduit des centaines de textes vers le français... et encore, avec confirmation par écrit que je n'allais pas avoir de retour sur la qualité de la traduction puisque vers l'anglais ce n'était pas ma spécialité et qu'il était naturel que j'ai des tournures un peu à la française par-ci, par-là, donc responsabilité de l'agence de bien faire relire la traduction par un réviseur compétent.
Mais c'est vrai que j'ai souvent vu des offres d'emploi qui demandent que les traducteurs traduisent "dans les deux sens"; mon avis est qu'en réalité ce soit un 90/10 plutôt qu'un 50/50. Ça ne m'empêcherait pas de postuler; plutôt c'est une question à poser lors de l'entrevue. Histoire de montrer qu'on a pensé un peu aux exigences du poste. Et comme l'indiquent Marie-Claude et Laurent, il se peut très bien que l'un des sens soit "officiel" donc à l'intention de clients, à des fins de diffusion, etc. et que l'autre sens ne soit que pour des fins internes - traductions de lettres/courriels de clients, de rétroactions, etc. Dans ce cas, l'humble traductrice dans un sens peu très bien faire l'affaire ▲ Collapse | | | Jean-Pierre Artigau (X) קנדה Local time: 09:39 מאנגלית לצרפתית + ... Réponse à Sophie | Feb 17, 2011 |
Oui, il y a des différences entre les provinces, surtout en ce qui touche au secteur public. Le gouvernement fédéral est officiellement bilingue, mais à l'échelon provincial ou même municipal les besoins en traduction (anglais-français ou l'inverse) se trouvent surtout concentrés dans la moitié est (Ontario-Québec-Nouveau-Brunswick, peut-être Manitoba). Dans les autres provinces, à ma connaissance, il y a quelques services en français (éducation publique en Colombie-Britannique), m... See more Oui, il y a des différences entre les provinces, surtout en ce qui touche au secteur public. Le gouvernement fédéral est officiellement bilingue, mais à l'échelon provincial ou même municipal les besoins en traduction (anglais-français ou l'inverse) se trouvent surtout concentrés dans la moitié est (Ontario-Québec-Nouveau-Brunswick, peut-être Manitoba). Dans les autres provinces, à ma connaissance, il y a quelques services en français (éducation publique en Colombie-Britannique), mais cela n'a rien de systématique.
Je n'oserais pas trop me prononcer sur le secteur privé, que je connais moins. J'imagine que les besoins doivent dépendre de la provenance ou de la destination des échanges commerciaux, etc., ou de l'étendue du public cible pour ce qui est de la publicité, par exemple.
À titre de curiosité, le français est une des langues officielles du territoire du Nunavut (pour les sceptiques, voir la carte du Canada, en haut, au milieu), ou la majorité de la population est... inuite (autrement dit esquimaude). Quelqu'un est intéressé à faire carrière comme trilingue anglais-français-inuit? (Dans tous les sens, bien sûr.)
Sophie Dzhygir wrote:
Ici en Europe, on est souvent plus attractif à l'emploi dans un pays de notre langue source car "plus rare" et parce que l'employeur a besoin d'exporter, donc de traduire beaucoup vers la langue qui lui est étrangère. Peut-être est-ce pareil entre les zones francophones et anglophones du Canada ?
Pour ce qui est du recrutement de traducteurs salariés vers l'"autre" langue, dans les provinces de l'est, aucun des groupes linguistiques ne constitue une espèce "rare", donc le recrutement de traducteurs salariés peut se faire sur place sans aucune impression d'exotisme. Dans les autres provinces, la profession est assez bien structurée (associations provinciales notamment) pour que les employeurs puissent trouver facilement où recruter leurs traducteurs (et pas seulement dans les langues officielles); de plus, à ma connaissance, ceux-ci n'hésitent pas à se déplacer d'un bout à l'autre du pays si on leur fait une offre alléchante.
Et pour terminer, dans les offres d'emploi que je vois, il est rarement question de traducteurs pouvant travailler dans les deux sens. ▲ Collapse | |
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Williamson הממלכה המאוחדת Local time: 14:39 מפלמית לאנגלית + ... Un de ces collègues | Feb 18, 2011 |
Caroline Grenache wrote:
Bonjour Josée,
Je ne traduis que vers ma langue maternelle, qui est le français. Tout au long de ma formation en traduction, on nous a appris qu'un traducteur ne devrait traduire que vers sa langue maternelle, et j'avoue que je suis parfois étonnée de voir le nombre de langues vers lesquelles traduisent certains de nos collègues.
Tout au long de ma formation de traduction, nous devions traduire dans les 2 sens.
Sinon, on n'obtenait son diplôme et ma mémoire de fin d'études était dans une autre langue que ma langue dite maternelle.
Je suis un de ces collègues (belges) qui traduit vers un nombre des langues :
La raison est que, si possible, je aimerais me concentrer plus sur l'interprétation.
Dans ce secteur, en dehors d'un concours UE chaque 10 ans pour remplir 14 places, il n'y a pas de demande pour de l'interprétariat vers le néerlandais sur le marché pigiste.
Je dois donc choisir une autre langue qui est presque au même niveau que mon néerlandais. Les reste sont des langues "C" (donc : ACCC). La traduction est une bonne préparation pour l'interprétariat. En plus, je laisse toujours relire mes traductions par une personne, dont la langue maternelle est la langue cible.
Certaines écoles d'interprétariat sont acceptent une langue équivalente. Je considère la traduction comme une préparation à l'interprétariat (pas de fuzzy dans cette branche et des courts délais de paiement).
En plus, j'avais un collègue qui a travaillé dans différents sens pendant
40 ans de service dans une société de télécom en tant que traducteur.
S'il avait été adhérent de dans 1 sens, il n'aurait jamais atteint le haut niveau dans ces langues cibles.
Si dans les institutions belges telles que des ministères ou le Parlement (Sénat/Chambre) on veut obtenir un travail de linguiste, il faut savoir traduire dans les deux sens : néerlandais/français. L'épreuve pour le parlement consiste notamment d'un exposé de 20 sans prendre notes dans une langue qu'on doit résumer et sur lequel on doit être capable de donner un commentaire critique de maximum une page et demie.
[Edited at 2011-02-18 17:10 GMT] | | | Merci pour les précisions, Jean-Pierre ! | Feb 18, 2011 |
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